Biomasse Mi-Saison du Sahel 01/09/201725/10/2017 Telecharger Bulletin Cette carte montre l’anomalie de biomasse des pays du Sahel au 22-08-2017. Cette période correspond à la mi-saison des pluies au Sahel. Les anomalies sont exprimées en % par rapport à la moyenne calculée entre 1998 et 2017 (ici c’est la mesure de la biomasse de chaque 22 Aout qui est considérée). Dans l’ensemble, on a une situation favorable au Sahel mais il y a des zones auxquelles on doit prêter une attention particulière (zones entourées en violet sur la carte ci-dessus). Ces zones sont entre autres :Toute la MauritanieMali : Nara, Niono, Niafounké et MoptiBurkina Faso : région du SahelSénégal : Podor et MatamNiger : Diffa, Dosso (Dogondoutchi) et TahouaTchad : Wadi Fira , Ouaddai, Sila et Hadjer LamisPluviométrieSouvent, on fait l’erreur d’expliquer la production de biomasse par le cumul de la pluviométrie. Or, le cumul pluviométrique peut souvent cacher des nuances importantes, particulièrement si nous avons une forte pluviométrie dans une période très courte, suivi par des longues périodes sèches. Cette situation n’est pas favorable à la croissance de la végétation. La pluviométrie décadaire est un meilleur indicateur pour anticiper la production. Pour exemple, on prend le cas nord Sénégal et sud Mauritanie (voir Fig1 et Fig2 ci-dessous).Les Fig 1 et 2 montrent qu’il y a de fortes précipitations au début de la saison en juin et presque aucune précipitations jusqu’en août. La Fig 3 (ci-dessous) montre une comparaison des images satellitaires de la zone frontaliere entre le Sénégal et la Mauritanie. Ces images ont été prises en 2016 et 2017 à la même période de la saison des pluies. La situation indique une perte de vegetation en 2017 par rapport à 2016.RecommandationsEtre vigilant sur les zones identifiées en violet sur la carte de l’anomalie ci-dessusEffectuer des études rapides si nécessaire pour vérifier sur place les potentielles zones de déficits fourragers (Focus group ou relais d’information avec les points focaux)Préparer des stocks d’aliment de bétail et des plans de réponses dès que possible.Suivre la pluviométrie décadaire ou croissance de biomasse au lieu de pluviométrie cumulative