La saison des pluies 2017 du Sahel fût peu propice à la végétation et eaux. Les déficits en terme de
production de biomasse et eaux sont actuellement dramatiques au Sénégal et en Mauritanie et sont très
importants au Mali, au Niger ainsi qu’au Tchad. En outre, des extrêmes déficits en eaux de surface menace
les communautés pastoraux. Une des conséquences immédiates de ces déficits sera une saison sèche
précoce (c’est en général une période allant de mai à août) qui sera particulièrement difficile pour les
populations les plus pauvres et les ménages les plus vulnérables du Sahel.