Points saillants
- Déficit fourrager extrême sur le nord du Sénégal (Saint Louis, Matam et Louga) ;
- Départ précoce (dès octobre 2017) des transhumants sénégalais vers le bassin arachidier ;
- Arrivée massive des transhumants Mauritaniens ;
- Prévision d’une soudure longue et précoce avec risque d’impact nutritionnel dans cette zone fragile aux crises fréquentes ;
- Tarissement précoce des mares; absence de ressources en eaux de surface ;
- Surcharge de bétail autour des points d’eau dans les zones de concentration ;
- Diminution des prix de vente du bétail et termes d’échange non-favorables.
Recommandations :
Acteurs humanitaires :
- Mettre en place des activités de mise à disposition de compléments alimentaires et d’intrants vétérinaires, pour les éleveurs;
- Mettre en place des activités de transfert monétaire pour les familles restées dans les zones de départ;
- Mettre en place des activités de prise en charge des équidés, animaux utilisés dans le domaine agricole et qui sont aussi touchés par le manque de pâturages;
Au gouvernement du Sénégal et aux organisations de pasteurs :
- Renforcer la veille sur les points d’eau, la santé animale et les feux de brousse;
- Assurer la sensibilisation des transhumants, des communautés autochtones pour prévenir les conflits dans les zones d’accueil.