Niger Rapport d’activités Projet Surveillance Pastorale 2015_2017 au Niger 11/12/201711/12/2017Rapport d’activités
Joint Statement: Soudure Pastorale 2018 02/12/201709/01/2024La saison des pluies 2017 du Sahel fût peu propice à la végétation et eaux. Les déficits en terme de production de biomasse et eaux sont actuellement dramatiques au Sénégal et en Mauritanie et sont très importants au Mali, au Niger ainsi qu’au Tchad. En outre, des extrêmes déficits en eaux de surface menace les communautés pastoraux. Une des conséquences immédiates de ces déficits sera une saison sèche précoce (c’est en général une période allant de mai à août) qui sera particulièrement difficile pour les populations les plus pauvres et les ménages les plus vulnérables du Sahel.Telecharger le document
Biomasse 2017 Rapport de Biomasse Sahel 19/10/201709/01/2024Telecharger le rapport complet en Francais (PDF) iciInformations clésDéficits importants de production de biomasse au Sénégal, en Mauritanie et au Tchad:Forte probabilité d’apparition de mouvements transhumants anormaux pouvant entrainer desconflits agro-pastoraux;Forte probabilité de l’apparition précoce de la période de soudure pastorale.Des poches de déficits de production de biomasse au Niger (Dosso, Tahoua, Diffa) et au Mali (départements de Goundam, Tombouctou, Niono, Ansongo);Extrême vulnérabilité de la production de biomasse (tendances négatives à court termes) dans la bande sahélienne;Déficits élevés en eau de surface au Sénégal et en Mauritanie.La carte des anomalies de la production de biomasse au Sahel indique de sérieux déficits en Mauritanie, au Sénégal et au Tchad. Ces zones seront susceptibles d’avoir des déficits de fourrage et des conditions difficiles pour les pasteurs qui chercheront des pâturages et de l’eau pour leurs troupeaux. La faible disponibilité de la biomasse et de l’eau favorise une forte possibilité d’une période de soudure précoce, prolongée et difficile en 2018 pour ces zones. La transhumance des troupeaux peut commencer tôt à la recherche de pâturages et de l’eau, ce qui peut causer des tensions entre les communautés agricoles et pastorales. Les troupeaux dépendront probablement de l’aliment de bétail pour manger et pendant une période plus longue que la normale pendant la saison sèche à venir. En conséquence, les aliments peuvent être moins disponibles ou plus chers.Des déficits de production de la biomasse sont constatés aussi au Mali, notamment au sud d’Ansongo, qui est normalement une zone de concentration importante pour les troupeaux. Cela pourrait conduire à des mouvements transhumants irréguliers. Des déficits notables sont observés dans toute la région de Tombouctou et dans certaines parties de Mopti et de Ségou. Au Burkina Faso, la région du Sahel présente des déficits importants, reflétant une tendance pluriannuelle de production chroniquement médiocre. De même, des anomalies négatives sont détectées au Niger à Tahoua, Maradi et Diffa. Fait inquiétant, le nord de Dosso présente une anomalie très négative alors que cette zone est une zone de forte production de biomasse. Les problèmes humanitaires déjà visibles à Diffa risquent d’être exacerbés par des anomalies de biomasse négatives.RecommandationsNote: Un guide a été préparé sur l’utilisation des données de la biomasse pour planifier les alertes et les interventions précoces. Il est disponible à l’adresse https://tinyurl.com/alerte-precoceRenforcer les mécanismes de collecte de données. Des données de terrain sont nécessaires pour compléter les données satellitaires lors de la planification d’une intervention. Les données sur la disponibilité des pâturages, les termes de l’échange, la disponibilité de l’eau, les feux de brousse et les maladies animales devraient être collectées régulièrement pour surveiller le début de la saison sèche.Si la collecte de données régulièrement n’est pas possible, participez à des enquêtes participatives rapides en utilisant les méthodes LEGS ou PCVA.Surveiller étroitement les prix des aliments pour animaux et planifier la distribution des stocks d’aliments pour animaux.Surveiller de près la sécurité alimentaire et les indicateurs nutritionnels dans les zones touchées.Commencer les préparatifs pour renforcer les organisations pastorales et les services techniques de l’Etat dans les zones touchées. Comme la saison de soudure est susceptible de se produire au début de cette année, les interventions devront être prêtes avant mars 2018.Renforcer les services qui fournissent aux pasteurs des informations sur les pâturages et la disponibilité de l’eau.Visiter souvent les sites sigsahel.info et geosahel.info pour les mises à jour Changement (%) depuis 2016 Anomalie Sahel 2017 Production Sahel 2017 Vulnerabilité de BiomasseSahel 2017 Production 2017 / Production 2016 en (%) Production 2017 / Production 2011 en (%) Anomalie d’accessibilité des eaux de surface 2017
Publications Biomasse Mi-Saison du Sahel 01/09/201725/10/2017 Telecharger Bulletin Cette carte montre l’anomalie de biomasse des pays du Sahel au 22-08-2017. Cette période correspond à la mi-saison des pluies au Sahel. Les anomalies sont exprimées en % par rapport à la moyenne calculée entre 1998 et 2017 (ici c’est la mesure de la biomasse de chaque 22 Aout qui est considérée). Dans l’ensemble, on a une situation favorable au Sahel mais il y a des zones auxquelles on doit prêter une attention particulière (zones entourées en violet sur la carte ci-dessus). Ces zones sont entre autres :Toute la MauritanieMali : Nara, Niono, Niafounké et MoptiBurkina Faso : région du SahelSénégal : Podor et MatamNiger : Diffa, Dosso (Dogondoutchi) et TahouaTchad : Wadi Fira , Ouaddai, Sila et Hadjer LamisPluviométrieSouvent, on fait l’erreur d’expliquer la production de biomasse par le cumul de la pluviométrie. Or, le cumul pluviométrique peut souvent cacher des nuances importantes, particulièrement si nous avons une forte pluviométrie dans une période très courte, suivi par des longues périodes sèches. Cette situation n’est pas favorable à la croissance de la végétation. La pluviométrie décadaire est un meilleur indicateur pour anticiper la production. Pour exemple, on prend le cas nord Sénégal et sud Mauritanie (voir Fig1 et Fig2 ci-dessous).Les Fig 1 et 2 montrent qu’il y a de fortes précipitations au début de la saison en juin et presque aucune précipitations jusqu’en août. La Fig 3 (ci-dessous) montre une comparaison des images satellitaires de la zone frontaliere entre le Sénégal et la Mauritanie. Ces images ont été prises en 2016 et 2017 à la même période de la saison des pluies. La situation indique une perte de vegetation en 2017 par rapport à 2016.RecommandationsEtre vigilant sur les zones identifiées en violet sur la carte de l’anomalie ci-dessusEffectuer des études rapides si nécessaire pour vérifier sur place les potentielles zones de déficits fourragers (Focus group ou relais d’information avec les points focaux)Préparer des stocks d’aliment de bétail et des plans de réponses dès que possible.Suivre la pluviométrie décadaire ou croissance de biomasse au lieu de pluviométrie cumulative
Burkina Faso Bulletin Gnagna Pastorale / Burkina Faso Février 2017 10/03/201722/01/2021 Telecharger Rapport
Burkina Faso Bulletin Surveillance Pastorale – Burkina/Gnagna Octobre 2016 08/12/2016Bulletin des sites sentinelles dans le Gnagna pour Octobre 2016Auteur: ACF Burkina FasoTelecharger Rapport
Burkina Faso Bulletin Pastorale-Burkina Faso- Gnagna Septembre 2016 01/10/201622/01/2021Bulletin Pastorale- Burkina Faso, Région Est, Province Gnagna Sept 2016ACF BF et ACF WAROTelecharger Rapport