Biomasse 2017 Rapport de Biomasse Sahel 19/10/201709/01/2024Telecharger le rapport complet en Francais (PDF) iciInformations clésDéficits importants de production de biomasse au Sénégal, en Mauritanie et au Tchad:Forte probabilité d’apparition de mouvements transhumants anormaux pouvant entrainer desconflits agro-pastoraux;Forte probabilité de l’apparition précoce de la période de soudure pastorale.Des poches de déficits de production de biomasse au Niger (Dosso, Tahoua, Diffa) et au Mali (départements de Goundam, Tombouctou, Niono, Ansongo);Extrême vulnérabilité de la production de biomasse (tendances négatives à court termes) dans la bande sahélienne;Déficits élevés en eau de surface au Sénégal et en Mauritanie.La carte des anomalies de la production de biomasse au Sahel indique de sérieux déficits en Mauritanie, au Sénégal et au Tchad. Ces zones seront susceptibles d’avoir des déficits de fourrage et des conditions difficiles pour les pasteurs qui chercheront des pâturages et de l’eau pour leurs troupeaux. La faible disponibilité de la biomasse et de l’eau favorise une forte possibilité d’une période de soudure précoce, prolongée et difficile en 2018 pour ces zones. La transhumance des troupeaux peut commencer tôt à la recherche de pâturages et de l’eau, ce qui peut causer des tensions entre les communautés agricoles et pastorales. Les troupeaux dépendront probablement de l’aliment de bétail pour manger et pendant une période plus longue que la normale pendant la saison sèche à venir. En conséquence, les aliments peuvent être moins disponibles ou plus chers.Des déficits de production de la biomasse sont constatés aussi au Mali, notamment au sud d’Ansongo, qui est normalement une zone de concentration importante pour les troupeaux. Cela pourrait conduire à des mouvements transhumants irréguliers. Des déficits notables sont observés dans toute la région de Tombouctou et dans certaines parties de Mopti et de Ségou. Au Burkina Faso, la région du Sahel présente des déficits importants, reflétant une tendance pluriannuelle de production chroniquement médiocre. De même, des anomalies négatives sont détectées au Niger à Tahoua, Maradi et Diffa. Fait inquiétant, le nord de Dosso présente une anomalie très négative alors que cette zone est une zone de forte production de biomasse. Les problèmes humanitaires déjà visibles à Diffa risquent d’être exacerbés par des anomalies de biomasse négatives.RecommandationsNote: Un guide a été préparé sur l’utilisation des données de la biomasse pour planifier les alertes et les interventions précoces. Il est disponible à l’adresse https://tinyurl.com/alerte-precoceRenforcer les mécanismes de collecte de données. Des données de terrain sont nécessaires pour compléter les données satellitaires lors de la planification d’une intervention. Les données sur la disponibilité des pâturages, les termes de l’échange, la disponibilité de l’eau, les feux de brousse et les maladies animales devraient être collectées régulièrement pour surveiller le début de la saison sèche.Si la collecte de données régulièrement n’est pas possible, participez à des enquêtes participatives rapides en utilisant les méthodes LEGS ou PCVA.Surveiller étroitement les prix des aliments pour animaux et planifier la distribution des stocks d’aliments pour animaux.Surveiller de près la sécurité alimentaire et les indicateurs nutritionnels dans les zones touchées.Commencer les préparatifs pour renforcer les organisations pastorales et les services techniques de l’Etat dans les zones touchées. Comme la saison de soudure est susceptible de se produire au début de cette année, les interventions devront être prêtes avant mars 2018.Renforcer les services qui fournissent aux pasteurs des informations sur les pâturages et la disponibilité de l’eau.Visiter souvent les sites sigsahel.info et geosahel.info pour les mises à jour Changement (%) depuis 2016 Anomalie Sahel 2017 Production Sahel 2017 Vulnerabilité de BiomasseSahel 2017 Production 2017 / Production 2016 en (%) Production 2017 / Production 2011 en (%) Anomalie d’accessibilité des eaux de surface 2017
Biomasse Cartes de Biomasse: Sahel 2017 02/10/201725/10/2017 Changement (%) depuis 2016 Anomalie Sahel 2017 Production Sahel 2017 Vulnerabilité de BiomasseSahel 2017 Production 2017 / Production 2016 en (%) Production 2017 / Production 2011 en (%) Les données en Excel et Shapefile sont disponibles sur Humanitarian Data Exchange.
Publications Biomasse Mi-Saison du Sahel 01/09/201725/10/2017 Telecharger Bulletin Cette carte montre l’anomalie de biomasse des pays du Sahel au 22-08-2017. Cette période correspond à la mi-saison des pluies au Sahel. Les anomalies sont exprimées en % par rapport à la moyenne calculée entre 1998 et 2017 (ici c’est la mesure de la biomasse de chaque 22 Aout qui est considérée). Dans l’ensemble, on a une situation favorable au Sahel mais il y a des zones auxquelles on doit prêter une attention particulière (zones entourées en violet sur la carte ci-dessus). Ces zones sont entre autres :Toute la MauritanieMali : Nara, Niono, Niafounké et MoptiBurkina Faso : région du SahelSénégal : Podor et MatamNiger : Diffa, Dosso (Dogondoutchi) et TahouaTchad : Wadi Fira , Ouaddai, Sila et Hadjer LamisPluviométrieSouvent, on fait l’erreur d’expliquer la production de biomasse par le cumul de la pluviométrie. Or, le cumul pluviométrique peut souvent cacher des nuances importantes, particulièrement si nous avons une forte pluviométrie dans une période très courte, suivi par des longues périodes sèches. Cette situation n’est pas favorable à la croissance de la végétation. La pluviométrie décadaire est un meilleur indicateur pour anticiper la production. Pour exemple, on prend le cas nord Sénégal et sud Mauritanie (voir Fig1 et Fig2 ci-dessous).Les Fig 1 et 2 montrent qu’il y a de fortes précipitations au début de la saison en juin et presque aucune précipitations jusqu’en août. La Fig 3 (ci-dessous) montre une comparaison des images satellitaires de la zone frontaliere entre le Sénégal et la Mauritanie. Ces images ont été prises en 2016 et 2017 à la même période de la saison des pluies. La situation indique une perte de vegetation en 2017 par rapport à 2016.RecommandationsEtre vigilant sur les zones identifiées en violet sur la carte de l’anomalie ci-dessusEffectuer des études rapides si nécessaire pour vérifier sur place les potentielles zones de déficits fourragers (Focus group ou relais d’information avec les points focaux)Préparer des stocks d’aliment de bétail et des plans de réponses dès que possible.Suivre la pluviométrie décadaire ou croissance de biomasse au lieu de pluviométrie cumulative
Publications Previsions Saisonnières pour l’Afrique de l’Ouest 26/05/201725/10/2017Telecharger les rapports ici Previson Agro-Meteo_PRESASS-2017 Previson-Climat_PRESASS-2017 Previson-hydro_PRESASS-2017 COMMUNIQUE FINAL PRESASS ACCRA 2017 VF FINAL COMMUNIQUE PRESASS ACCRA 2017 EN Source: ACMAD/AGHRYMET/ Ghana Meteorological AgencyDes cumuls pluviométriques excédentaires sont attendus dans les zones couvrant le Nord Ghana, le Nord Togo, le Nord Bénin, la moitié Est du Burkina Faso, l’Ouest Nigéria, l’Ouest Niger, le Centre Mali, le Sud Mauritanie, la Gambie, le Nord Sénégal, le Sud Tchad et l’Est Cameroun. Des dates de début de saison précoces sont attendues dans les mêmes zones, élargies à toute la bande agricole du Niger, au Nord Nigeria et au Centre Tchad. Les pays de la partie Ouest de la bande Sahélo-soudanienne devraient s’attendre à une fin de saison précoce anormale; alors que partout ailleurs, des dates de fin de saisons tardives anormales sont plus probables. Il est en outre attendu que des séquences sèches longues anormales soient observées pendant la phase d’installation des cultures dans toute la zone Sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest. La majeure partie du Burkina Faso, l’extrême Sud Mali et les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin devrait aussi connaître des séquences sèches longues dans la deuxième moitié de la saison des pluies. Des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne des trente dernières années sont attendus sur les bassins fluviaux de la région ouest-africaine, en dehors du bassin du fleuve Mono (Togo et Bénin) et de la partie inférieure du fleuve Volta (dans sa partie Ghanéenne principalement). Ainsi, les parties supérieures, moyennes et inférieures du bassin du Sénégal, la partie moyenne du bassin du fleuve Niger, le haut et moyen bassin de l’Ouémé (Bénin), et le haut bassin de la Volta devront connaître des écoulements supérieurs à la moyenne. Dans le bassin du Lac Tchad, la partie sud du sous bassin de l’affluent Logone, la partie aval du système Chari-Logone ainsi que le sous bassin de la Komadougou-Yobé devraient également connaître des écoulements au-dessus de la moyenne. Quant au bassin inférieur du fleuve Niger et le sous basin de la Bénoué (Cameroun et Nigeria), les bassins moyens et inférieurs de la Volta, les bassins côtiers de la Comoé, la Sassandra, le Bandama ainsi que le fleuve Gambie, des écoulements moyens sont attendus.
Publications Anomalie d’accessibilité des eaux de surface- 1 Janvier 2017 05/01/201725/10/2017Carte d’anomalie d’accesibilité des eaux de surface en Afrique de l’Ouest au 1 Janvier 2017, calculée contre la moyenne de 1998-2017.Analyse effectué avec le produit Small Water Bodies (SWB) du satellite PROBA-V de Copernicus Global Land Service. Le produit SWB est traité par l’institut Flamand de la Technologie (VITO).