Publications La transhumance dans les pays côtiers: un enjeu vital à l’issue incertaine 21/02/201809/01/2024Télécharger le document ici.
Publications BULLETIN DE SITUATION PASTORALE SAHEL JANVIER 2018 07/02/201807/02/2018Points saillantsSoudure précoce dans toute la région du Sahel;Déficit de pâturage dans toute la bande sahélienne particulièrement marqué en Mauritanie, dans le Ferlo sénégalais, dans l’Ouest et le Nord Mali, dans la région de Diffa au Niger, dans la région de l’Est et du Sahel au Burkina Faso, ainsi que dans les régions tchadiennes du Kanem et du Bahr-El- Gazel ;Forte concentration de troupeaux dans les zones pourvues de pâturages et autour des points d’eau avec pour conséquence un surpâturage et des conflits pour l’accès aux ressources naturelles;Transformation dans les espaces nationaux et transfrontaliers dans les zones d’accueil inhabituelles ;Entrave à la circulation des transhumants signalés à la frontière entre le Mali et la Guinée et la Côte d’Ivoire et forte hausse des impôts au niveau du Bénin ;Baisse des prix sur les marchés de bétail entraînant des termes de l’échange en défaveur des éleveurs;Ventes inhabituelles de jeunes femelles sur l’ensemble de la zone pastorale;Débutant pour la transhumance vers les zones subissant déjà de fortes pressions au niveau des ressources ;Signalisation de mesures de découragement en place par les communautés des zones d’accueil des transhumants dans certaines zones (feux de brousse …). RBM Veille Sahel RecommandationsHumanitaires : mettre en place des plans de secours d’urgence et des programmes de renforcement de la résilience des ménages pastoraux avec l’implication des organisations pastorales; tester la méthodologie de ciblage des ménages pastoraux vulnérables.Gouvernements : Organisateur entre pays voisin de concertations pour faciliter la transhumance transfrontalière.Organisations de pasteurs : Sensibiliser sur le déstockage des animaux; Informer et sensibiliser les transhumants sur le respect des lois des pays d’accueil.
Publications BULLETIN DE SITUATION PASTORALE TOGO JANVIER 2018 07/02/2018Points saillantsArrivée précoce ( dès le mois de novembre) du bétail sahélien venant du Burkina Faso du Niger ainsi que de troupeaux venant du BéninAugmentation de l’offre, due à l’arrivée massive des transhumants entraînant la diminution des prix du bétailRBM Veille Togo Recommandations Gouvernement du Togo : Réduire les taxes d’entrée des transhumants , sensibiliser l’administration et la chefferie traditionnelle contre les tracasseries et les exactions à l’encontre des transhumants, sensibiliser la population autochtones pour une transhumance apaiséeGouvernements des pays de départ : Finaliser et rendre fonctionnels les Comités Nationaux de Transhumances (CNT) et encourager une meilleure collaboration avec les acteurs du TogoOrganisations de pasteurs : Informer leurs membres sur les dates officielles d’entrée et de sortie du Togo, les points d’entrée, les formalités requises, le montant des taxes d’entrée et les sensibiliser au respect des lois du pays d’accueil ainsi que pour une transhumance apaisée
Publications Anomalie d’accessibilité des eaux- Janvier 22 2018 02/02/201809/02/2018L’eau est une ressource indispensable pour les éleveurs du Sahel. La carte ci-dessus mesure l’accessibilité des eaux de surface selon les mêmes principes que la carte des anomalies. Le 1er octobre 2017, l’imagerie satellitaire fournit une carte de surface des points d’eau disponibles pour la période en cours, par rapport au surface moyenne de ses points d’eau pour la même période de 1998 à 2017. Les surfaces en rouges des points d’eau représentent les zones qui sont censés avoir de l’eau à cette période, mais elle n’est pas présente ou détectée (tarissement précoce). Les zones blancs, généralement concentrées autour des rivières, sont à leur niveau normal. Les zones en bleues sont des zones avec plus d’eau que d’habitude.Comment lire cette carte
Burkina Faso Rapport d’evaluation du systeme de surveillance pastorale 16/01/201805/02/2018Evaluation Externe du Systeme de Surveillance Pastorale 2014-2017 conduit par AMP Consult (Anne-Michèle Paridaens)Telecharger Rapport
Joint Statement: Soudure Pastorale 2018 02/12/201709/01/2024La saison des pluies 2017 du Sahel fût peu propice à la végétation et eaux. Les déficits en terme de production de biomasse et eaux sont actuellement dramatiques au Sénégal et en Mauritanie et sont très importants au Mali, au Niger ainsi qu’au Tchad. En outre, des extrêmes déficits en eaux de surface menace les communautés pastoraux. Une des conséquences immédiates de ces déficits sera une saison sèche précoce (c’est en général une période allant de mai à août) qui sera particulièrement difficile pour les populations les plus pauvres et les ménages les plus vulnérables du Sahel.Telecharger le document
Biomasse 2017 Rapport de Biomasse Sahel 19/10/201709/01/2024Telecharger le rapport complet en Francais (PDF) iciInformations clésDéficits importants de production de biomasse au Sénégal, en Mauritanie et au Tchad:Forte probabilité d’apparition de mouvements transhumants anormaux pouvant entrainer desconflits agro-pastoraux;Forte probabilité de l’apparition précoce de la période de soudure pastorale.Des poches de déficits de production de biomasse au Niger (Dosso, Tahoua, Diffa) et au Mali (départements de Goundam, Tombouctou, Niono, Ansongo);Extrême vulnérabilité de la production de biomasse (tendances négatives à court termes) dans la bande sahélienne;Déficits élevés en eau de surface au Sénégal et en Mauritanie.La carte des anomalies de la production de biomasse au Sahel indique de sérieux déficits en Mauritanie, au Sénégal et au Tchad. Ces zones seront susceptibles d’avoir des déficits de fourrage et des conditions difficiles pour les pasteurs qui chercheront des pâturages et de l’eau pour leurs troupeaux. La faible disponibilité de la biomasse et de l’eau favorise une forte possibilité d’une période de soudure précoce, prolongée et difficile en 2018 pour ces zones. La transhumance des troupeaux peut commencer tôt à la recherche de pâturages et de l’eau, ce qui peut causer des tensions entre les communautés agricoles et pastorales. Les troupeaux dépendront probablement de l’aliment de bétail pour manger et pendant une période plus longue que la normale pendant la saison sèche à venir. En conséquence, les aliments peuvent être moins disponibles ou plus chers.Des déficits de production de la biomasse sont constatés aussi au Mali, notamment au sud d’Ansongo, qui est normalement une zone de concentration importante pour les troupeaux. Cela pourrait conduire à des mouvements transhumants irréguliers. Des déficits notables sont observés dans toute la région de Tombouctou et dans certaines parties de Mopti et de Ségou. Au Burkina Faso, la région du Sahel présente des déficits importants, reflétant une tendance pluriannuelle de production chroniquement médiocre. De même, des anomalies négatives sont détectées au Niger à Tahoua, Maradi et Diffa. Fait inquiétant, le nord de Dosso présente une anomalie très négative alors que cette zone est une zone de forte production de biomasse. Les problèmes humanitaires déjà visibles à Diffa risquent d’être exacerbés par des anomalies de biomasse négatives.RecommandationsNote: Un guide a été préparé sur l’utilisation des données de la biomasse pour planifier les alertes et les interventions précoces. Il est disponible à l’adresse https://tinyurl.com/alerte-precoceRenforcer les mécanismes de collecte de données. Des données de terrain sont nécessaires pour compléter les données satellitaires lors de la planification d’une intervention. Les données sur la disponibilité des pâturages, les termes de l’échange, la disponibilité de l’eau, les feux de brousse et les maladies animales devraient être collectées régulièrement pour surveiller le début de la saison sèche.Si la collecte de données régulièrement n’est pas possible, participez à des enquêtes participatives rapides en utilisant les méthodes LEGS ou PCVA.Surveiller étroitement les prix des aliments pour animaux et planifier la distribution des stocks d’aliments pour animaux.Surveiller de près la sécurité alimentaire et les indicateurs nutritionnels dans les zones touchées.Commencer les préparatifs pour renforcer les organisations pastorales et les services techniques de l’Etat dans les zones touchées. Comme la saison de soudure est susceptible de se produire au début de cette année, les interventions devront être prêtes avant mars 2018.Renforcer les services qui fournissent aux pasteurs des informations sur les pâturages et la disponibilité de l’eau.Visiter souvent les sites sigsahel.info et geosahel.info pour les mises à jour Changement (%) depuis 2016 Anomalie Sahel 2017 Production Sahel 2017 Vulnerabilité de BiomasseSahel 2017 Production 2017 / Production 2016 en (%) Production 2017 / Production 2011 en (%) Anomalie d’accessibilité des eaux de surface 2017
Biomasse Cartes de Biomasse: Sahel 2017 02/10/201725/10/2017 Changement (%) depuis 2016 Anomalie Sahel 2017 Production Sahel 2017 Vulnerabilité de BiomasseSahel 2017 Production 2017 / Production 2016 en (%) Production 2017 / Production 2011 en (%) Les données en Excel et Shapefile sont disponibles sur Humanitarian Data Exchange.
Publications Biomasse Mi-Saison du Sahel 01/09/201725/10/2017 Telecharger Bulletin Cette carte montre l’anomalie de biomasse des pays du Sahel au 22-08-2017. Cette période correspond à la mi-saison des pluies au Sahel. Les anomalies sont exprimées en % par rapport à la moyenne calculée entre 1998 et 2017 (ici c’est la mesure de la biomasse de chaque 22 Aout qui est considérée). Dans l’ensemble, on a une situation favorable au Sahel mais il y a des zones auxquelles on doit prêter une attention particulière (zones entourées en violet sur la carte ci-dessus). Ces zones sont entre autres :Toute la MauritanieMali : Nara, Niono, Niafounké et MoptiBurkina Faso : région du SahelSénégal : Podor et MatamNiger : Diffa, Dosso (Dogondoutchi) et TahouaTchad : Wadi Fira , Ouaddai, Sila et Hadjer LamisPluviométrieSouvent, on fait l’erreur d’expliquer la production de biomasse par le cumul de la pluviométrie. Or, le cumul pluviométrique peut souvent cacher des nuances importantes, particulièrement si nous avons une forte pluviométrie dans une période très courte, suivi par des longues périodes sèches. Cette situation n’est pas favorable à la croissance de la végétation. La pluviométrie décadaire est un meilleur indicateur pour anticiper la production. Pour exemple, on prend le cas nord Sénégal et sud Mauritanie (voir Fig1 et Fig2 ci-dessous).Les Fig 1 et 2 montrent qu’il y a de fortes précipitations au début de la saison en juin et presque aucune précipitations jusqu’en août. La Fig 3 (ci-dessous) montre une comparaison des images satellitaires de la zone frontaliere entre le Sénégal et la Mauritanie. Ces images ont été prises en 2016 et 2017 à la même période de la saison des pluies. La situation indique une perte de vegetation en 2017 par rapport à 2016.RecommandationsEtre vigilant sur les zones identifiées en violet sur la carte de l’anomalie ci-dessusEffectuer des études rapides si nécessaire pour vérifier sur place les potentielles zones de déficits fourragers (Focus group ou relais d’information avec les points focaux)Préparer des stocks d’aliment de bétail et des plans de réponses dès que possible.Suivre la pluviométrie décadaire ou croissance de biomasse au lieu de pluviométrie cumulative