Bulletin Pastorale Niger Novembre 2017 15/12/201708/01/2018Les importateurs* Comme prédite par les analyses biomasse, les ressources fourragères connaissent une diminution progressive. Le contexte est inquiétant compte tenu de la faible production de pâturages de l’année 2017 dans certaines zones du Niger. Si les autorités locales et les partenaires inclus dans les crises des crises et des catastrophes ne sont pas un mécanisme de réponse rapide et efficace, nous risquons d’assister à une crise qui pourrait occasionner un impact négatif dans les couches vulnérables des populations rurales comme le monde pastoral.* Malgré la période optimale des récoltes (Octobre à Décembre), les termes d’échanges sont toujours défavorables sur presque la majorité de nos sites. Ainsi, il faut, aussi songer à une vente à prix modéré des céréales pour permettre à la cellule familiale d’éliminer les moyens de subsistance pour éviter le choc à venir. Le plus souvent, les interventions sont accès sur les aliments bétails, alors que le noyau familial est aussi vulnérable et peut être exposé à une famine. Les éleveurs sont très attachés à leurs cheptels, ce qui explique souvent le déstockage tardif et souvent forcé.* Les feux de brousse ont été notifiés pour le mois de novembre, à la frontière Niger-Mali de la région de Tillabéry et l’autre dans les contrées de Tchintabaraden à Tahoua. Chacun d’eux a occasionné, respectivement, environ 50 ha de terres brulées pour le premier ministre, et une vingtaine d’hectares, pour le second.Télécharger le Bulletin