Catégorie : Surveillance

Départs précoces et massifs de troupeaux depuis la zone Foum Gleïta au Gorgol vers la Wilaya du Guidimakha et depuis la zone d’Ajar au Guidimakha vers les communes voisines et plus au Sud de la région
Arrivées précoces de troupeaux au niveau de la zone de Khabou en provenance des Wilayas du Nord
Recours précoce des éleveurs à l’aliment pour bétail
Ressources en pâturage et en eau jugées globalement suffisantes
Nombreux feux de brousse
État embonpoint des animaux jugés globalement bon mais qui commence à se dégrader
Cas suspects de maladies animales telles que le botulisme, de fièvre aphteuse, la peste de petits ruminants (PPR) et des cas d’avortement

Bulletin de surveillance multisectorielle dans la région de Gao (Mali) Octobre-Novembre 2021

Contexte sécuritaire préoccupant dans la région de Gao avec de multiples attaques et assassinats ciblés
Insuffisance de pâturage dans les cercles de Bourem
Feux de brousse de grande taille à Tinhama, Ansongo, Bourra et Tarkint
107 000 personnes en insécurité alimentaire dans la région de Gao, et 186 000 personnes attendues pour la période de soudure à venir
Perte de 46 550 ha de cultures toutes spéculations confondues
Larves de criquets pèlerins présentes dans la commune de Soni Ali Ber

Production de biomasse proche de la normale sur le Sénégal mais déficitaire dans certaines localités de la zone agropastorale du Ferlo (Kanel, Louga et Tambacounda)
Départ précoce des transhumants du nord vers le sud
Arrivée massive des troupeaux mauritanien dans le département de Podor en direction de l’intérieur du Ferlo
Nombreux cas de feux de brousse dans la partie sud de la zone du Ferlo
Hausse importante du prix des bovins par rapport à la moyenne saisonnière

Pluviométrie faible et mal repartie dans le temps et l’espace sur la bande sahélienne
Déficit fourrager alarmant au Kanem, au Barh-El-Gazel, au Lac, au Guéra et dans le Batha
Départ précoce des transhumants vers le Lac et le sud du pays
Apparition précoce de feux de brousse dans le nord Kanem
Remplissage faible des mares et tarissement précoce généralisé
Inondations au sud du pays dans les provinces de Tangillé, Mandoul, Moyen Chari et Logone Oriental
Conséquences économiques dues aux restrictions de mouvement consécutifs à la pandémie COVID-19 sur les ménages pauvres et très pauvres

Pluviométrie normale à excédentaire par endroit au Mali lors de la saison des pluies 2021
Production de biomasse déficitaire sur une grande partie du territoire malien
Assèchement précoce des pâturages dans plusieurs localités du pays à cause de l’arrêt précoce de la saison des pluies
Contexte sécuritaire et politique globalement très instable
Contexte économique difficile du fait des restrictions de mouvement consécutifs à la pandémie COVID-19 et les difficultés d’accès du fait de l’insécurité

Saison des pluies globalement proche de la normale au Sahel
Production de biomasse proche des normales attendues sur la quasi-totalité de la zone sahélienne
Production de biomasse négative sur les zones strictement pastorale de la Mauritanie, dans les régions de Tagant, Assaba, Guidimakha et Gorgol
Production de biomasse fortement négative sur la Mauritanie et modérément négative dans la région de Tombouctou au Mali
Déficits de production de biomasse critique dans le Hodh El Chargui et Hodh El Gharbi en Mauritanie
Production de biomasse négative surtout dans la zone nord pastorale du Niger et du Tchad
Contexte économique demeure difficile
Contexte sécuritaire entravant fortement la mobilité des troupeaux et l’accès aux pâturages et ressources en eau dans le Sahel Central

Saison des pluies globalement médiocre sur le Sahel et particulièrement en Mauritanie
Production de biomasse déficitaire à très déficitaire sur toute la Mauritanie
Production de biomasse fortement négative localement sur le Sud-Est et le centre de la Mauritanie : Tagant, Hodh El Gharbi, Hodh El Chargui, Assaba, Guidimakha et Gorgol
Contexte économique difficile du fait des restrictions de mouvement consécutifs à la pandémie COVID-19 corrélé à la flambée des prix

Saison des pluies très mal repartie dans l’espace et dans le temps, défavorable au développement des ressources pastorales sur l’ensemble du pays
Production de biomasse impactée de pauses pluviométriques et des arrêts précoces des pluies dans plusieurs zones pastorales et agropastorales
Feux de brousses ayant consumés des centaines de milliers d’hectares de pâturages, principalement dans la bande pastorale nord du pays
Mort de milliers de têtes de bétail par les inondations causées par les pluies diluviennes de juillet dans plusieurs localités des départements d’Abalak, de Tchitabaraden et de Madaoua
Mobilité des animaux perturbée par l’insécurité généralisée particulièrement dans les régions de Diffa, Maradi Nord, Tahoua et Tillabéri, auxquelles s’ajoute des vols récurant de troupeaux
Contexte économique difficile du fait des restrictions de mouvement liés à la pandémie COVID-19

Saison des pluies globalement normale au sur le Sénégal
Production de biomasse normale à déficitaire sur une grande partie du territoire Sénégalais
Production de biomasse localement déficitaire dans les régions au nord (Matam, Saint-Louis, Louga), à l’extrême nord de la région de Tambacounda et les régions du centre (Kaffrine et Diourbel)
Départ précoce des transhumants observé dans la zone nord du pays dans les localités de Dagana et Podor
Niveau de vulnérabilité élevé à l’échelle du territoire voire critique dans les régions pastorales de Louga, Saint-Louis et Matam

Saison des pluies globalement positive marquée par des inondations et des poches de sècheresse
Situation pastorale difficile sur une grande partie du territoire national malgré les prévisions de bonne saison des pluies annoncée sur Sahel par le PRESASS
Déficit de production de biomasse au niveau national
Déficits de production de biomasse dans l’ensemble de la zone pastorale à l’exception de la région du Sahel
Déficits de production de biomasse dans les régions d’accueil des transhumants : Boucle du Mouhoun, de l’Est, des Hauts-Bassins
Contexte sécuritaire très difficile surtout dans les zones pastorales limitant l’accès aux ressources et aux marchés
Contexte économique difficile du fait des restrictions de mouvement consécutifs à la pandémie COVID-19, mais aussi de la fermeture des frontières avec le Bénin et le Togo qui traditionnellement sont des terres de transhumance pour les éleveurs Burkinabè